Le spécialiste des Cachaças ARTISANALES, Cachaça blanche, Cachaça Ambrée (Cachaça vieillie en fûts) et Cachaça Arrangée (JAMBU)
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La cachaça et son cadre juridique
Êtes-vous familier avec l’appellation Cachaça ? Pour les amateurs de caïpirinha, cela apparaît comme une évidence. Cependant, nous nous sommes aperçus que ce noble spiritueux qu’est la cachaça est encore, en 2022, assez méconnu en Europe.
Distillat de canne à sucre emblématique du Brésil aux effluves raffinées et florales, laissez-nous vous initier à son univers aromatique aussi riche que singulier.
Avec des signes de production qui remontent au XVIème siècle, la cachaça est historiquement plus ancienne que son cousin le rhum, avec lequel on la confond d’ailleurs fréquemment et à tort !
Avec aujourd’hui près de 4000 marques et distilleries associées qui produisent et commercialisent ce spiritueux, on dénombre une multitude de propositions avec des arômes, des saveurs et des couleurs différentes.
Ces différences qui varient en fonction des états, des distilleries, des méthodes et des savoir-faire sont tout de même réglementées par un cadre juridique (au même titre qu’on trouve en France des appellations contrôlées et spécifiques pour certains rhums des DROM-COM).
L’instruction normative Nº 13 du 29 juin 2005 explique : “La dénomination typique et exclusive de la cachaça, à savoir l’eau-de-vie de canne à sucre produite au Brésil dispose d’un degré d’alcool spécifique qui titre entre 38° et 48° (en volume) et est obtenue exclusivement par la distillation du moût fermenté”.
On comprend par cette définition plutôt généraliste que l’appellation cachaça revêt un cahier des charges exigeant et spécifique qu’il convient de respecter afin de pouvoir prétendre à obtenir cette dénomination juridiquement contrôlée.
Pour qu’il n’y ait plus de confusions possibles dans votre esprit, nous allons revenir précisément sur chacune des spécificités de notre très cher spiritueux brésilien.
1. La cachaça est un produit brésilien. Et en ce sens, il est obligatoire qu’elle soit produite au Brésil. Produit de terroir, elle est comme le whisky, la tequila ou le champagne, rattachée spécifiquement à une aire de production géographique. Plus que le symbole emblématique du Brésil, la cachaça est avant tout un élément important du patrimoine gastronomique brésilien. Elle est un symbole fort de la culture et de l’identité brésilienne.
2. Elle doit disposer d’un titrage en alcool bien spécifique. Comme souligné précédemment, pour qu’un distillat puisse être commercialisé sous le nom de cachaça, il doit impérativement disposer d’un titrage en alcool compris entre 38° et 48°. Si il ne respecte pas cette condition, le distillat pourra être commercialisé sous l’appellation eau-de-vie de canne à sucre.
3. La cachaça est exclusivement produite à base de jus de canne à sucre. Avec comme seule et unique matière première la canne à sucre, la cachaça ne peut être réalisée qu’avec du pur jus de canne extrait dans un délai maximal de 48h après la récolte de la canne. Tout autre ingrédient ne peut ainsi intervenir dans le processus d’élaboration de la cachaça.
4. Elle subit une fermentation avant d’être distillée. Après avoir extrait le jus de la canne à sucre, le moût (le jus de canne mélangé à l’eau) est acheminé vers des cuves en acier inoxydable afin d’entamer le processus de fermentation à l’aide de levures. On appelle fermentation le processus par lequel les micro-organismes transforment le jus de canne en vin de canne. C’est une fois ce processus réalisé que la distillation intervient. Elle se fait traditionnellement pour les cachaças artisanales dans un alambic en cuivre à repasse ; et avec un alambic en acier inoxydable à colonne pour les cachaças industrielles.
Le vieillissement, ultime et dernière étape n’est pas un passage obligé dans le processus de production de la cachaça. Une cachaça blanche de qualité peut tout à fait être consommée et appréciée dans sa version la plus pure et traditionnelle possible (avec la dégustation sec).
En tant que spiritueux mono-distillé, elle recoupe une identité et un caractère aromatique floral marqué sans qu’elle n’ait besoin de modifier ses propriétés sensorielles avec le vieillissement en fût de bois.
Pour autant, la richesse de la diversité amazonienne et de la faune au Brésil fait que les producteurs de cachaças, les maîtres de chais mais aussi des universitaires disposent d’une très grande variété de bois nobles (amburana, bálsamo, jequitibá, cabriuva, ipê, etc…) pour singulariser et magnifier des spiritueux aussi exotiques qu’exceptionnels.
On espère que ce petit aparté autour de la cachaça, symbole fort de l’identité brésilienne, vous aura intéressé. Pour les plus curieux d’entre vous, nous vous invitons à venir découvrir l’ensemble de notre gamme de cachaças artisanales. Avec des références aussi exclusives que singulières, osez une expérience de dégustation inédite.
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La cachaça et son cadre juridique
Êtes-vous familier avec l’appellation Cachaça ? Pour les amateurs de caïpirinha, cela apparaît comme une évidence. Cependant, nous nous sommes aperçus que ce noble spiritueux qu’est la cachaça est encore, en 2022, assez méconnu en Europe.
Distillat de canne à sucre emblématique du Brésil aux effluves raffinées et florales, laissez-nous vous initier à son univers aromatique aussi riche que singulier.
La cachaça quèsaco ?
Avec des signes de production qui remontent au XVIème siècle, la cachaça est historiquement plus ancienne que son cousin le rhum, avec lequel on la confond d’ailleurs fréquemment et à tort !
Avec aujourd’hui près de 4000 marques et distilleries associées qui produisent et commercialisent ce spiritueux, on dénombre une multitude de propositions avec des arômes, des saveurs et des couleurs différentes.
Ces différences qui varient en fonction des états, des distilleries, des méthodes et des savoir-faire sont tout de même réglementées par un cadre juridique (au même titre qu’on trouve en France des appellations contrôlées et spécifiques pour certains rhums des DROM-COM).
L’encadrement juridique de la cachaça
L’instruction normative Nº 13 du 29 juin 2005 explique : “La dénomination typique et exclusive de la cachaça, à savoir l’eau-de-vie de canne à sucre produite au Brésil dispose d’un degré d’alcool spécifique qui titre entre 38° et 48° (en volume) et est obtenue exclusivement par la distillation du moût fermenté”.
On comprend par cette définition plutôt généraliste que l’appellation cachaça revêt un cahier des charges exigeant et spécifique qu’il convient de respecter afin de pouvoir prétendre à obtenir cette dénomination juridiquement contrôlée.
Pour qu’il n’y ait plus de confusions possibles dans votre esprit, nous allons revenir précisément sur chacune des spécificités de notre très cher spiritueux brésilien.
1. La cachaça est un produit brésilien. Et en ce sens, il est obligatoire qu’elle soit produite au Brésil. Produit de terroir, elle est comme le whisky, la tequila ou le champagne, rattachée spécifiquement à une aire de production géographique. Plus que le symbole emblématique du Brésil, la cachaça est avant tout un élément important du patrimoine gastronomique brésilien. Elle est un symbole fort de la culture et de l’identité brésilienne.
2. Elle doit disposer d’un titrage en alcool bien spécifique. Comme souligné précédemment, pour qu’un distillat puisse être commercialisé sous le nom de cachaça, il doit impérativement disposer d’un titrage en alcool compris entre 38° et 48°. Si il ne respecte pas cette condition, le distillat pourra être commercialisé sous l’appellation eau-de-vie de canne à sucre.
3. La cachaça est exclusivement produite à base de jus de canne à sucre. Avec comme seule et unique matière première la canne à sucre, la cachaça ne peut être réalisée qu’avec du pur jus de canne extrait dans un délai maximal de 48h après la récolte de la canne. Tout autre ingrédient ne peut ainsi intervenir dans le processus d’élaboration de la cachaça.
4. Elle subit une fermentation avant d’être distillée. Après avoir extrait le jus de la canne à sucre, le moût (le jus de canne mélangé à l’eau) est acheminé vers des cuves en acier inoxydable afin d’entamer le processus de fermentation à l’aide de levures. On appelle fermentation le processus par lequel les micro-organismes transforment le jus de canne en vin de canne. C’est une fois ce processus réalisé que la distillation intervient. Elle se fait traditionnellement pour les cachaças artisanales dans un alambic en cuivre à repasse ; et avec un alambic en acier inoxydable à colonne pour les cachaças industrielles.
Le vieillissement, ultime et dernière étape n’est pas un passage obligé dans le processus de production de la cachaça. Une cachaça blanche de qualité peut tout à fait être consommée et appréciée dans sa version la plus pure et traditionnelle possible (avec la dégustation sec).
En tant que spiritueux mono-distillé, elle recoupe une identité et un caractère aromatique floral marqué sans qu’elle n’ait besoin de modifier ses propriétés sensorielles avec le vieillissement en fût de bois.
Pour autant, la richesse de la diversité amazonienne et de la faune au Brésil fait que les producteurs de cachaças, les maîtres de chais mais aussi des universitaires disposent d’une très grande variété de bois nobles (amburana, bálsamo, jequitibá, cabriuva, ipê, etc…) pour singulariser et magnifier des spiritueux aussi exotiques qu’exceptionnels.
On espère que ce petit aparté autour de la cachaça, symbole fort de l’identité brésilienne, vous aura intéressé. Pour les plus curieux d’entre vous, nous vous invitons à venir découvrir l’ensemble de notre gamme de cachaças artisanales. Avec des références aussi exclusives que singulières, osez une expérience de dégustation inédite.